Petit Singe a écrit:

Boujour

La piqûre en elle même ne présente que peu de douleur et un léger œdème, et ce pendant une heure ou deux. Une seule piqûre peut tuer une personne allergique aux piqûres de tout insecte qui a un dard.

Chauffer au maximun sans se brûler : deux heures après ce n'est plus aucune douleur à condition d'avoir chauffer la piqûre.

http://www.frelon-asiatique.com/11/que- … iqure.html

Très drôle ton post ou tu dis peu de douleur et leger oedeme, mais pour moi la douleur forte à durée 4 jours , et s'est prolongée jusqu'à une semaine, et encore une fois ça dépend de plusieurs paramètres comme la résistance des personnes au venin, la quantité de venin injecté, l'endroit de la piqûre sur le corps.

T'as du bol si tu sent rien mais c'est pas le cas de tout le monde !

Et puis le decapeur thermique sur une piqûre du crâne je le vois pas le coup la !   

J&D17

T'as du bol si tu sent rien mais c'est pas le cas de tout le monde !
Je n'ai pas de chance, j'élimine avec le décapeur le venin très rapidement (c'est le secret, qui n'en est pas un en fait)

Et puis le decapeur thermique sur une piqûre du crâne je le vois pas le coup la !

Sur les paupières, sur le nez, sur la joue (au coin de la bouche cette année), peu importe où est la piqûre du moment que ça chauffe. Une compresse d'eau très chaude fait aussi l'affaire, un sèche cheveu puissant.

Je ne vous explique pas les douleurs et les œdèmes avant que je connaisse la réponse appropiriée à la situation.  Une piqûre de frelon doit être anéantie en demi-heure pour continuer à travailler.

J&D17, vous n'aviez pas chauffé la piqûre, donc une douleur et un œdème qui se prolongent est normal. Donc maintenent que vous savez que faire d'utile, passé une bonne demi heure à chauffer, vous serez de nouveau opérationel au travail.

Le venin s'élimine par la chaleur.

Dernière modification par Petit Singe (09-11-2013 15:48:26)

GuyLow

Pour les détruire les frelons, je suis étanche aux piqûres bien entendu.

Depuis 2008 une quarantaines de piqûres de frelon. Cela peut paraitre étonnant, mais aucun nid n'est impuni, d'où des situations extrèmes (et là pas de concurence). Il arrive un moment où il faut poser un gang ou ouvrir la capuche pour y voir mieux. Là, la sanction tombe sans tarder, elle est sans appel.

Chaque jour d'avril à novembre, ce sont des piqûres d'abeilles régulièrement. Bien évidemment je manipule les abeilles sans protection contre les piqûres. Si certaines abeilles ne piquent pas, ce n'est pas le cas de toutes. Les blondes ignore l'homme, mais les brunes ce sont des abeilles qui piquent pour leur plaisir semble t il : ce sont des malades du dard.

J'étais sur mon VTT pour une grosse rando de 60 km du coup: le decapeur ...   

Mais je retiens la bonne combine ! Merci !

gabi a écrit:

j'ai fini par me faire piquer dans la gorge en buvant une biere

Et j' étais pas là......
Les deux ou trois fois que j' ai croisé la route de ces bestioles ce sont les collègues qui en ont pris pleins la poire , dont une fois ou j' ai flipper le mec se sentait mal et a gonfler comme une baudruche en l' espace de un quart d' heure . Une injection lui a été faite et une journée de congés .J' ai appris plus tard que les allergies devenaient de plus en plus graves avec le temps.Maintenant ,il se ballade avec son kit d' injection .

L'allergie est une réaction de défense démesurée contre une attaque donnée, ou ce que le corps prend pour une attaque. C'est en fait l'arrivée d'une substance chimique que le corps perçoit comme hautement indésirable. Dans certains cas, on se demande bien pourquoi, mais c'est un autre débat.
Le corps reconnait cette substance et y fait face de plus en plus rapidement et vigoureusement à chaque fois, question d'efficacité (c'est plutôt bien sur le principe, contre les micro organismes pathogènes par exemple). Mais à un moment, les systèmes de contrôle et de régulation sont débordés et la réaction salutaire bascule dans une cascade d'évènements dont l'ampleur devient néfaste, voir mortelle.

Problème, nous n'avons aucun moyen de connaitre à l'avance le seuil de déclenchement pour une substance donnée chez un individu donné. Question de dose, de nombre d'expositions, de temps, de génétique, d'historique ....
Pour la très grande majorité des substances que le corps "voit" et reconnait, ce seuil n'est d'ailleurs jamais atteint. Heureusement.

Les molécules actives dans un venin sont très souvent des protéines qui interagissent avec un site particulier bien spécifique sur les cellules. En chauffant, on dénature la structure de la protéine en modifiant sa conformation. Du coup, elle perd sa compatibilité avec le site récepteur et donc son activité néfaste. Elle est toujours là, mais réduite à l'état de déchet inerte. Il n'y a plus qu'à faire le ménage.
Pour mieux visualiser, regardez ce que donnent un steack ou un oeuf à la chaleur.
Coup de bol, les venins dont on parle sont en moyenne un peu plus sensibles à la chaleur que la majorité des protéines du corps. Donc en chauffant assez, mais modérément tout de même, on neutralise l'activité du venin avant de causer des dommages au corps. Ou en tous cas, ils restent facilement réparables.
Si on y va trop fort, le venin est certes démoli, mais les dégâts aux protéines du corps sont trop graves pour être réparés et les cellules exposées meurent : c'est la brûlure.

A titre indicatif, les premières protéines dans un muscle ( un steack !) à être démolies par la chaleur le sont à 53 °C. La marge n'est pas bien grande, mais notre système sensoriel nous prévient en temps normal.